Au soir
du vernissage, vendredi 30 novembre, il y avait foule sur le trottoir du milieu
de la longue rue Paul Bellamy. C'est que déjà les artistes étaient légion, au
nombre de 19 ! Et leur entourage additionné aux aficionados de la culture
nantaise a fait exploser la capacité d'accueil de cette toute petite galerie.
Petite par la taille, mais grande par la qualité de ses propositions : ce
n'est pas la première fois qu'Olivier Meyer présente de la poésie
contemporaine. Soyouz 18 est d'ailleurs le deuxième volet d'une expo qui
s'était tenue en décembre 2017.
« L’histoire,
le communisme, la Russie, une «mythologie moderne» ou prométhéenne voire
icarienne, la technique, les sciences, l’héroïsme, l’aventure, l’exploration,
la recherche, le rêve sont à l’origine de certaines des propositions exposées.
Nous pourrions aller plus loin en y lisant en un second temps une réflexion à
propos des origines, du monde, de l’Humanité et du langage... », explicite
le communiqué de presse.
En
octobre dernier, Justin Delareux, jeune poète de la région, exposait son talent
en ces lieux. Cette fois, il participe à ce projet d'envergure avec sa
représentation noircie d'une parabole satellitaire, industrielle, presque
triste, voire effrayante.
D'autres artistes ont choisi le dessin, la photo,
l'installation, le son, le texte pour exprimer leurs vues sur ce thème
particulier, comme pour répondre à la question : « Soyouz. So
what ? ». A voir jusqu'au 15 décembre.
Exposition
«Soyouz 18», galerie Olivier Meyer, 104 rue Paul Bellamy, du mercredi au
samedi, de 15h30 à 18h30.