jeudi 7 juin 2018

LES ARCHIVES DE L'(ARCHI)DUCHESSE SONT-ELLES SÈCHES, ARCHI-SÈCHES ?


Le saviez-vous ? C'est fou ! Les archives départementales (créées par Anne de Bretagne en 1491) regorgent d'infos capitales pour des recherches en tous genres mais surtout elles débordent, et après moult déménagements et travaux d'agrandissement, elles menacent d'être inondées par l'Erdre à moyen terme.






Tant que c'est possible, allez visiter ce dédale de papiers, véritable labyrinthe de la mémoire administrative de Loire-Atlantique. Vous y verrez, au passage, ce que d'aucuns appellent « le plus beau bureau du département ». Passionnant.

DES CHIFFRES ET DES LETTRES

Les archives départementales de Loire-Atlantique représentent 7 millions de pages rangées dans 44 « magasins » répartis sur 7 étages, une capacité de 57 km (dont 42 sont déjà utilisés), électrifiés seulement en 1998, et maintenus à une température constante de 18 degrés... Tous les documents sont communicables passé un délai de 75 ans, sauf les photos de crime qui doivent attendre 100 ans !


LE CLOUD, MOINS FIABLE QUE LE PARCHEMIN ?

Seulement 2 % de ce contenu est consultable en ligne. Autant dire que la dématérialisation, nécessaire pour gagner de la place, n'en est qu'à ses prémisses.


Que vous soyez en plein trip généalogie ou en quête de documents liés à la traite négrière par exemple, c'est là qu'il faut se rendre. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur l'état civil, les finances, les institutions militaires, maritimes, scolaires, le cadastre, la police, les hôpitaux, les tribunaux, le clergé, les prisons, la presse, les grandes entreprises (de nombreuses affiches originales LU y sont ainsi conservées).


L'archivage est une obligation légale pour toutes les administrations.

MEMOIRE/HISTOIRE(S)

Aussi, pour savoir « qui a vécu, où et quand ? » ou « comment retrouver un enfant abandonné au XIXème siècle ? », il suffit de venir s'inscrire avec une pièce d'identité à l'accueil du 6 rue Bouillé, située entre le quai de Versailles et la rue Paul Bellamy à Nantes. La consultation se fait sur place, avec une aide, gratuite.


La visite des lieux sera possible lors des Journées du Patrimoine en septembre prochain. Didier Besseau, le médiateur culturel qui fait office de guide, a plein d'anecdotes croustillantes à partager et de collègues aux métiers enviables (archiviste, conservateur, relieur...) à vous présenter !

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