Le saviez-vous ? C'est fou ! Les archives
départementales (créées par Anne de Bretagne en 1491) regorgent d'infos
capitales pour des recherches en tous genres mais surtout elles débordent, et
après moult déménagements et travaux d'agrandissement, elles menacent d'être
inondées par l'Erdre à moyen terme.
Tant que c'est possible, allez visiter ce dédale de papiers,
véritable labyrinthe de la mémoire administrative de Loire-Atlantique. Vous y
verrez, au passage, ce que d'aucuns appellent « le plus beau bureau du
département ». Passionnant.
DES CHIFFRES ET DES LETTRES
Les archives départementales de Loire-Atlantique représentent
7 millions de pages rangées dans 44 « magasins » répartis sur 7
étages, une capacité de 57 km (dont 42 sont déjà utilisés), électrifiés
seulement en 1998, et maintenus à une température constante de 18 degrés... Tous
les documents sont communicables passé un délai de 75 ans, sauf les photos de
crime qui doivent attendre 100 ans !
LE CLOUD, MOINS FIABLE QUE LE PARCHEMIN ?
Seulement 2 % de ce contenu est consultable en ligne.
Autant dire que la dématérialisation, nécessaire pour gagner de la place, n'en
est qu'à ses prémisses.
Que vous soyez en plein trip généalogie ou en quête de
documents liés à la traite négrière par exemple, c'est là qu'il faut se rendre.
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur l'état civil, les finances, les
institutions militaires, maritimes, scolaires, le cadastre, la police, les
hôpitaux, les tribunaux, le clergé, les prisons, la presse, les grandes
entreprises (de nombreuses affiches originales LU y sont ainsi conservées).
L'archivage est une obligation légale pour toutes les
administrations.
MEMOIRE/HISTOIRE(S)
Aussi, pour savoir « qui a vécu, où et
quand ? » ou « comment retrouver un enfant abandonné au XIXème
siècle ? », il suffit de venir s'inscrire avec une pièce d'identité à
l'accueil du 6 rue Bouillé, située entre le quai de Versailles et la rue Paul
Bellamy à Nantes. La consultation se fait sur place, avec une aide, gratuite.
La visite des lieux sera possible lors des Journées du
Patrimoine en septembre prochain. Didier Besseau, le médiateur culturel qui
fait office de guide, a plein d'anecdotes croustillantes à partager et de collègues
aux métiers enviables (archiviste, conservateur, relieur...) à vous
présenter !
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