Crédit: Jean David Nkot, www.look of hopes@.com #4, 2021. Acrylique, posca et sérigraphie sur toile, 65 x 50 cm. Courtesy
of Galerie AFIKARIS.
of Galerie AFIKARIS.
"En 1777, un recensement réalisé en Bretagne dénombre environ 700 Africains dans la ville [de Nantes], la plupart domestiques. Il leur est pourtant légalement interdit de demeurer sur le territoire français. En effet, depuis l’édit du 25 octobre 1716, les esclaves noirs ne sont autorisés en métropole que pour une durée limitée à trois ans et à des fins d’éducation religieuse ou d’apprentissage d’un métier. Dans les faits, les grandes familles nantaises, ayant des intérêts dans les colonies, font venir des gens de couleur (sic) pour être leurs domestiques." (source : Musée d'histoire de Nantes/Château des Ducs de Bretagne)
En 2021, Ouest-France rapporte : « Le ballet incessant des nouveaux forçats de la croûte – quelque 700 livreurs de repas, dont plus des deux tiers ont troqué le vélo pour le scooter – s’est amplifié depuis le confinement de mars 2020. » Le journal ne précise pas que la plupart sont noirs...
Nous commémorons en ce 10 mai la journée dédiée aux mémoires de la traite, de l'esclavage et leurs abolitions. Peace.
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