mardi 10 mai 2022

LA TABLE ÉBÈNE A (PRESQUE) TOUT BON

 

Un nouveau resto « african chic » a ouvert fin avril quartier Graslin. 

Idéalement situé en face de l'entrée du Cour Cambronne, la déco chiadée et minimale (tables en simili marbre, assises en textile écru et tabourets de velours jade, signature olfactive accueillante et ambiance sonore afrotrap) rattrape les bévues commises par une direction qui en manque dans son concept : à la carte, yassa, thiep, mafé et même fonio se commandent sur tablette, on est sur du resto 2.0, sus au papier ici!

 


Avant/Après: on lui a fait un sort à ce bar, non mais!

Dans l'assiette, ça se complique : le thieboudiène déconstruit (éclaté, oserait-on dire) est certes joli mais la saveur manque à l'appel, et au palais. Le riz n'a que la couleur du bouillon tomaté, et est trop chiche en sel (un comble, le flacon de Maggie vous est apporté à table) tandis qu'une sauce verte posée en virgule n'a ni queue ni goût, les légumes (au nombre desquels manque la sacro-sainte aubergine) sont trop cuits et déclinés en superposition esthétique, mais ne se mélangent pas bien au reste, refroidis, comme l'appétit.

Et si le service se veut à la hauteur de cette tentative de gastronomiser la « cuisine à tata » avec, excusez du peu pour un plat censé s'apprécier à la main de base, le couteau à poisson sorti pour faire la peau littéralement au bar entier (et ratacuit itou) servi façon side order, le côté too much nous laisse baba...

La boulette suprême ? Du pain servi avec le riz montre que les bases de la gastronomie sont salement challengées là. Bon point cependant pour le jus de bissap blanc, méconnu et bienvenu en accompagnement.

Bon, les tarifs étant assez raisonnables pour cette expérience plus visuelle que palatale (16€ le thiep), on pardonnera ce genre de détails mal à propos, ainsi que celui des plombs qui sautent en plein coup de feu, avec le serveur s'écriant comme lors d'un délestage dakarois : « Veuillez nous excuser, Messieurs, Dames, c'est l'Afrique! »

www.table-ebene.fr

WHAT THE HELL(FEST WARM UP TOUR)?

mardi 3 mai 2022

OH MY GAD, DU COUSCOUS DIAL LA WALIDA À PORTÉE DE TOUS!

Mardi 3 mai, au lendemain de l'aïd al fitr, l'enseigne Walida prenait officiellement ses quartiers à Nantes, rue Pitre Chevalier, quartier Pont Saint Mihiel. Et nous a éclaté (le bide).




Le waliguez se mange à l'aise (existe en version waligane, végane)

Walida, c'est la marque de restauration lancée par la mère de Gad Elmaleh, Régine, qui, en bonne Marocaine, maîtrise le sujet. 

Je l'ai goûté, profitant de l'offre d'ouverture qui régalait les 100 premières commandes, et alors que 9 ans de vie au Maroc coulent dans mes veines et que je ne rigole pas du tout avec ça, bah comme dirait Gad, c'est "walidé"!

Il y a du goût, de la mâche, c'est beau, bien présenté, pas cher, épicé tout!

Le seul truc qui chagrine, c'est qu'il faille le commander via Deliveroo et là, niveau rse, ça le fait pas, mais bon il faut dire qu'un couscous des familles, en vrai, c'est à la maison que ça se mange (et de préf' le vendredi midi;)

Walida, 30 rue Pitre Chevalier à Nantes.

Petite précision de taille: il s'agit d'une adresse franchisée donc n'espérez pas y croiser l'humoriste ni sa mère...

https://www.instagram.com/reel/CYtmf3Bqa1h/?utm_source=ig_web_copy_link&hl=fr

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