vendredi 7 décembre 2018

19 ARTISTES EXPOSENT LEUR VISION POETIQUE DU MONDE



La Galerie d'art Olivier Meyer a invité des artistes contemporains à créer des œuvres autour du thème Soyouz, ce véhicule spatial dont le nom signifie « union » en russe: une exposition qui donne à voir, à lire, à écouter et à réfléchir...

Au soir du vernissage, vendredi 30 novembre, il y avait foule sur le trottoir du milieu de la longue rue Paul Bellamy. C'est que déjà les artistes étaient légion, au nombre de 19 ! Et leur entourage additionné aux aficionados de la culture nantaise a fait exploser la capacité d'accueil de cette toute petite galerie. 

Petite par la taille, mais grande par la qualité de ses propositions : ce n'est pas la première fois qu'Olivier Meyer présente de la poésie contemporaine. Soyouz 18 est d'ailleurs le deuxième volet d'une expo qui s'était tenue en décembre 2017.

« L’histoire, le communisme, la Russie, une «mythologie moderne» ou prométhéenne voire icarienne, la technique, les sciences, l’héroïsme, l’aventure, l’exploration, la recherche, le rêve sont à l’origine de certaines des propositions exposées. Nous pourrions aller plus loin en y lisant en un second temps une réflexion à propos des origines, du monde, de l’Humanité et du langage... », explicite le communiqué de presse.

En octobre dernier, Justin Delareux, jeune poète de la région, exposait son talent en ces lieux. Cette fois, il participe à ce projet d'envergure avec sa représentation noircie d'une parabole satellitaire, industrielle, presque triste, voire effrayante.

D'autres artistes ont choisi le dessin, la photo, l'installation, le son, le texte pour exprimer leurs vues sur ce thème particulier, comme pour répondre à la question : « Soyouz. So what ? ». A voir jusqu'au 15 décembre.

Exposition «Soyouz 18», galerie Olivier Meyer, 104 rue Paul Bellamy, du mercredi au samedi, de 15h30 à 18h30. 

lundi 15 octobre 2018

A VOIR: UNE EXPO SUR LE BAGNE

Des durs, des vrais, des tatoués du bagne © Collection Léon Collin

A voir absolument jusqu'au 06 novembre à l'espace Louis Delgrès, 89 quai de la Fosse à Nantes, une expo sur la vie des forçats de Guyane, pan de l'histoire de France méconnu mais passionnant: vous avez vu Papillon, le film? Vous avez entendu parler de Cayenne (la ville, pas la série sur Canal), peut-être même lu le livre D'Albert Londres (Au bagne), texte fondateur du journalisme moderne?...

Venez découvrir des photos d'époque, prises par le médecin du bagne et exposées par son petit-fils, Philippe Collin; lire l'excellentissime BD d'Eric Sagot, Paco les Mains Rouges (et j'ai horreur de la BD), voir les objets du cru, poucettes (mini appareil de torture pour entraver les pouces de ces messieurs récalcitrants) et autres "plans" (je vous laisse la surprise de découvrir de quoi il s'agit...). Il y a aussi le livret de Franck Sénateur, grand spécialiste de la question (http://www.bagne-guyane.com), sur les peintres-bagnards, car il fallait bien gagner sa pitance...

https://www.youtube.com/watch?v=ppSpFhQKQCA

lundi 8 octobre 2018

UNE IMAGERIE FORT TRASHICO-CHIC

WORLDNEWS est une expo photo à voir jusqu'au 13 octobre à la galerie le Rez de Chaussée, sise au 7 rue Pélisson (quartier Olivettes).

Vincent Peal (prononcer Peel), Bruxellois à la mise impecc' dans son genre, a fait le tour du monde des "cas-soç" et en a sorti un beau livre de street looks saisissants: des SDFs, des trans', des tox', des éborgnés, des égratignés de la vie composent ce barnum trashico-chic d'où émane une certaine idée de la liberté... et de l'humanité dans toute son horreur/splendeur (cocher au choix).

Mosquée des Omeyyades à Damas en Syrie, 2011     
Le photographe officie également à la production de son sous le nom de Emma Peal;)

www.vincentpeal.com

lundi 1 octobre 2018

QUINZAINE PHOTOGRAPHIQUE NANTAISE: c'est tout vu!

Pour sa 22ème édition, la Quinzaine Photographique Nantaise (QPN pour les habitués) propose l'exposition du travail de Shadi Ghadirian, une Iranienne qui s'amuse à détourner l'imagerie daguerréotypée des portraits du shah d'antan.

Ses clichés, tout sauf "shady" (louches), qui déconstruisent avec force et humour ceux liés à l'inégalité des genres, ne sont pas sans rappeler le travail de Hassan Hajjaj, qui a dû largement s'en inspirer...

A voir jusqu'au 27 octobre à la galerie du passage Ste Croix quartier Bouffay.



SAPÉS COMME JAMAIS À LA QPN

Sous le titre "des sneakers comme J-Zay", se tient jusqu'au 14 octobre, le long des remparts du Château des Ducs, une expo photos prenant les migrants comme sujets mais vus sous l'angle fashion, style street look.

www.fredericdelangle.fr 
Cela donne des portraits individuels en grand format, sombres et lumineux à la fois (comme peut l'être la vie), aux légendes férocement et forcément touchantes. Ces gens galèrent mais restent dignes, "serré dans ta gamme", comme l'exprime l'un d'entre eux.

lundi 24 septembre 2018

LA GACILLY: TOUT UN MONDE S'OFFRE A VOUS


Ce cliché signé du Malaisien Wong Danny Yen Sin a reçu la médaille d'or du concours de photographies dans la catégorie libre (sur 1631 envois), pour l'année 2018. Intitulée "Milking Baby" (en allaitant bébé), cette photo montre l'horreur du monde dans toute sa splendeur.

C'est l'intérêt du festival qui se tient depuis quinze ans dans cette "commune nouvelle" du Morbihan (depuis janvier 2017) de quelque 4000 âmes, fief de la maison Yves Rocher, et dont le maire, Jacques n'est autre que le fils.

L'autre attrait du déplacement est le charme de ce village pittoresque, de son habitat en pierre, de son sol tourbé, de ses venelles fleuries, des forêts mystiques alentour, de l'atmosphère bretonnante...

Concernant le festival, si la précédente édition avait pour thème l'Afrique, on déplore que les Africains cette année aient été uniquement sujets d'images, et trop rarement (voire pas du tout?) preneurs de vues, sur les 1000 données à voir.

Le festival s'est achevé le 30 septembre. Avis aux chasseurs d'images pour s'y rendre l'année prochaine: c'est à 91 km de Nantes!

Zoom sur le travail du français Frédéric Delangle* et sa série "I shot the Street"


https://www.festivalphoto-lagacilly.com/

lundi 10 septembre 2018

NO (F***ING) COMMENT!

Crédit photo nantes.maville.com


"Lorsque l'on décide de s'inscrire dans le monde de la pensée, et que, de ce fait même, on décide de s'engager, la forme de notre activité ne peut qu'être décidée en regard de cet horizon. Il faut se demander quel type de pratique intellectuelle et culturelle est susceptible de transformer le monde, de diminuer la quantité générale de violence qui y circule. Est-ce que notre activité contribue à l'élaboration d'un monde plus juste et plus rationnel et favorise la mise en place d'une pratique progressiste? Ou est-ce que, par notre activité, nous participons, de fait, de la reproduction du système, nous collaborons avec lui, voire nous aggravons la situation? Cette problématisation, on le voit, est plus large que celle de la vérité, de l'objectivité et de la fausseté (et l'englobe): il s'agit de déterminer quel type de vérité, quel type de savoir, quel type de recherche doivent être produits, et dans quels cadres, et comment ils doivent être écrits, diffusés, pensés, si l'on souhaite rendre le monde plus vivable."

Geoffroy de Lagasnerie, PENSER DANS UN MONDE MAUVAIS

BATTLE DE GARES

Projet de la nouvelle gare ferroviaire de Casa-Voyageurs à Casablanca: vous avez dit moderne?

Projet de la nouvelle gare ferroviaire de Nantes et ses environs accès nord: vous avez dit mondialisation?

lundi 3 septembre 2018

L'AUTRE DUVAUCHELLE

Dans la famille Duvauchelle, on demande le peintre, Jimmy (aucun lien de parenté avec Nicolas), jeune artiste de rue, qui vend ses "krafts" sur le marché Talensac le dimanche matin et dessine au pied du Château des Ducs à ses heures perdues, faisant écho à l'expo dédiée à l'histoire de Nantes en lien avec la traite négrière qui s'y trouve, puisque son credo à Jimmy, c'est une vision de l'esclavage.

Dans son portfolio, de nombreux portraits de figures noires, sur fond de collages au papier journal, parfois, entre autres, mais pas que...

A Googler ou à rencontrer in situ, for real.

Compter une centaine d'euros par toile pour que l'homme vive de son art.

Initiales JD
http://www.artme.fr/35_jimmy-duvauchelle

lundi 13 août 2018

"Destination Breil" by Iris Pictures: reb(r)e(i)lote


"Destination Breil 2", c'est la deuxième édition d'une exposition de photos pas comme les autres: elle prend pour cimaises les murs des buildings de la cité du Breil, mettant au passage une bonne claque aux idées reçues (l'art n'a pas sa place QUE dans les galeries du centre-ville) et un peu de poésie dans ce monde de brutes (ce qui, après l'été passé sur place, est bienvenu)...

Initiative du collectif de photographes Iris-Pictures, l'expo met en valeur des cultures d'ailleurs, des idiosyncrasies lointaines, mélange d'information et d'esthétisme dont la contemplation nous fait ressortir plus grand, plus riche.

Destination Maroc

Destination Sénégal

Destination Sénégal

Destination Sénégal



Ici, c'est là qu'on vit.







www.iris-pictures.com


vendredi 6 juillet 2018

C'est arrivé près d'chez toi, ouais, presque sous ton nez, cesse de prendre cet air étonné, pas le moment d'abandonner, faut tout donner, afin d'changer les données...*

Ici, pas d'images de véhicules incendiés, de commerces calcinés ni d'émeutiers masqués.




Vue sur la rue de l'Ehpad des Dervallières au lendemain de la mise à sac du quartier: "jusqu'ici tout va bien".
Au lendemain de la marche blanche dédiée à Aboubakar, tué mardi 3 juillet 2018 par un policier, une maman réarrange l'affiche élaborée par des jeunes du Breil, Nantes, le 6 juillet 2018.







ATTERRES MAIS PAS A TERRE



Le 5 juillet, une réunion de crise s'est tenue à la Maison de quartier des Dervallières en présence de la maire de Nantes, Johanna Rolland et des habitants, choqués. Ali Rebouh, adjoint de la maire chargé des sports, élu ayant lui-même grandi dans le quartier, a déclaré: " Nous sommes abattus mais debout".

Deux questions se posent: jusqu'où ira la violence et est-elle seulement l'expression d'une jeunesse en colère suite à une énième bavure?...



*Paroles d'une chanson du Suprême NTM extraite de l'album éponyme datant de 1998!




lundi 2 juillet 2018

MILLÉNIUM BLUES, LE DERNIER FAÏZA GUÈNE: TOUJOURS LA MEME (JOLIE) RENGAINE

J'aimais bien cette auteure à ses débuts : avec Kiffe kiffe demain, qui la révéla comme écrivaine prodige en 2004 (elle avait 19 ans), puis avec du Rêve pour les oufs en 2006 ou encore les Gens du Balto en 2008, elle nous avait habitués à un discours nouveau, simple et efficace.


Le problème, c'est que sa particularité, de rendre littéraire la langue des cités, s'est galvaudée depuis que tout le monde parle kaïra (Cyril Hanouna apostrophant ses collègues à base de « frérot » ou, véridique, Sophie Davant disant de Brigitte Macron qu'elle est « gaulée grave »). Et puis, à l'instar d'une Virginie Despentes, la gouaille cultivée finit par être fatigante.





« Le monde a changé à partir du forfait Millénium. Désormais, on se parlerait sans limites. On pourrait se dire autre chose que l'essentiel. La jeunesse devenait Millénium, le monde sous nos yeux, était en train de devenir Millénium. J'ai le Millénium Blues. Vous l'avez aussi ? Est-ce qu'on en guérira un jour ? ».


Ça, c'est la promesse de la quatrième de couverture. Convenons que ça a le mérite de donner envie. Alors j'ai plongé dans cette biographie déguisée : l'histoire d'une jeune femme, de ses parents, de sa meilleure amie qui cause un accident de la route mortel, de sa grossesse, son accouchement, sa rupture avec le père de son enfant, de son statut de nouvelle mère célibataire ayant échappé à la coupe d'un pervers narcissique (on en est toutes plus ou moins là), bref, la vie, quoi, émaillée de chocs collectifs qui ont marqué les vingt dernières années : la coupe du monde 98, le 11 Septembre, l'affaire DSK, le tout saupoudré d'une playlist (heureusement inaudible) d'Abba et de références discutables comme Charles Ingalls en guise d'homme idéal.


Les +++ :
Un chapitrage rapide, on peut lire une ou deux pages vite fait, comme on grignoterait des chips, sauf que les chips ont un goût de revenez-y qu'on ne trouve pas ici : on a plutôt envie d'en finir et vite.


Une galerie de personnages bien dépeints : « Elle a des cheveux brillants qui ont l'air propres et brossés, et c'est évident qu'elle ne frise pas sous la pluie. Ses deux rangées de dents sont si blanches et alignées que si Chopin était en vie, il se précipiterait sur elle pour jouer son Concerto pour piano en fa mineur. Tatie a aussi des mains délicates, des yeux où le vert et le marron se mêlent si bien qu'on dirait du miel, elle n'a pas de cellulite, pas une vergeture, et pas la moindre ride. (Pas de cul non plus d'ailleurs, mais plutôt un truc qu'on pourrait qualifier de dos prolongé). »


Photo tirée de la page FB de la Grande Librairie


Les - - - :
L'usage récurrent des parenthèses, qui donne un style de chronique de magazine féminin assez énervant, de par la fausse connivence que cet élément de ponctuation tente d'instaurer avec sa lectrice en l'invitant à des apartés de copinage puéril (vous me suivez ou pas?).

Une coquille, page 197, impardonnable en littérature : « -Un tien(!) vaut mieux que deux tu l'auras ! ».

Pas moins d'une demi-douzaine de formules creuses définissant la vie, genre de périphrases qu'on trouvait gravées aux portes des toilettes au collège, ou plus récemment sur les murs Facebook :
Page 62 : « La vie est un drame ponctué de joies. »
Page 110 : « La vie n'est rien d'autre qu'une tornade menaçant de tout emporter. »
Page 127 : « Si seulement on vivait tous comme est mort the falling man. Si on allait au-devant de la vie, tête la première, si on sautait, si seulement on vivait éperdument. »
Une conclusion bateau digne d'une copie de mauvais élève : « Car, oui, la vie mérite d'être fêtée. Il faudrait célébrer la vie qu'on nous donne à vivre et ne pas en faire n'importe quoi. » Sérieusement?


Et puis, perdu au milieu du livre, un texte de 4 pages intitulé "Une vie simple", résonne comme une fulgurance poétique, de sa lucidité triste qui contraste avec les jeux de mots faciles et pas drôles donnés au titre des deux parties : "LE PASSÉ (décomposé)" et "LE PRÉSENT (est un cadeau)". Faïza a fait un stage au service comm' de Monoprix ou quoi?


Et puis, au chapitre "REFAIRE SA VIE: Est-ce qu'il existe une expression plus stupide que ça? On ne refait jamais sa vie. On la continue, tant bien que mal, en boitant, la figure pleine de cicatrices." Ouch!


Il y a certes beaucoup de talent là-dedans mais réparti trop inégalement.

Millénium Blues, Faïza Guène, Fayard, 2018, 232 pages (à lire à la plage).

jeudi 7 juin 2018

LES ARCHIVES DE L'(ARCHI)DUCHESSE SONT-ELLES SÈCHES, ARCHI-SÈCHES ?


Le saviez-vous ? C'est fou ! Les archives départementales (créées par Anne de Bretagne en 1491) regorgent d'infos capitales pour des recherches en tous genres mais surtout elles débordent, et après moult déménagements et travaux d'agrandissement, elles menacent d'être inondées par l'Erdre à moyen terme.






Tant que c'est possible, allez visiter ce dédale de papiers, véritable labyrinthe de la mémoire administrative de Loire-Atlantique. Vous y verrez, au passage, ce que d'aucuns appellent « le plus beau bureau du département ». Passionnant.

DES CHIFFRES ET DES LETTRES

Les archives départementales de Loire-Atlantique représentent 7 millions de pages rangées dans 44 « magasins » répartis sur 7 étages, une capacité de 57 km (dont 42 sont déjà utilisés), électrifiés seulement en 1998, et maintenus à une température constante de 18 degrés... Tous les documents sont communicables passé un délai de 75 ans, sauf les photos de crime qui doivent attendre 100 ans !


LE CLOUD, MOINS FIABLE QUE LE PARCHEMIN ?

Seulement 2 % de ce contenu est consultable en ligne. Autant dire que la dématérialisation, nécessaire pour gagner de la place, n'en est qu'à ses prémisses.


Que vous soyez en plein trip généalogie ou en quête de documents liés à la traite négrière par exemple, c'est là qu'il faut se rendre. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur l'état civil, les finances, les institutions militaires, maritimes, scolaires, le cadastre, la police, les hôpitaux, les tribunaux, le clergé, les prisons, la presse, les grandes entreprises (de nombreuses affiches originales LU y sont ainsi conservées).


L'archivage est une obligation légale pour toutes les administrations.

MEMOIRE/HISTOIRE(S)

Aussi, pour savoir « qui a vécu, où et quand ? » ou « comment retrouver un enfant abandonné au XIXème siècle ? », il suffit de venir s'inscrire avec une pièce d'identité à l'accueil du 6 rue Bouillé, située entre le quai de Versailles et la rue Paul Bellamy à Nantes. La consultation se fait sur place, avec une aide, gratuite.


La visite des lieux sera possible lors des Journées du Patrimoine en septembre prochain. Didier Besseau, le médiateur culturel qui fait office de guide, a plein d'anecdotes croustillantes à partager et de collègues aux métiers enviables (archiviste, conservateur, relieur...) à vous présenter !

mardi 29 mai 2018

ATTENTION, TALENT!

Dessin intitulé "Le Ouistiti" signé Emery Baï










Emery Baï est un artiste d'origine béninoise qui peint, dessine et crée des sapes inspirées de la faune et de la flore. Il a participé à la deuxième édition du festival de mode Nantes Fashion Days, qui s'est tenu au Radisson Blu, du 18 au 27 mai dernier.




emerybai.wixsite.com/creation





 Crédit photos Eloise Renard


vendredi 6 avril 2018

ARTISTES CONTEMPORAINS DE FRANCE, UNITE!

Fin mars dernier, à la Beaujoire, s'est tenu le salon international d'art contemporain: ambiance foire-expo de rigueur, et une multitude de talents repérés sur place, dont voici un aperçu:

Collage signé Cécile de Las Candelas
Fabien Novarino
Mobilier rhabillé façon Pascale Gillard

Les œuvres de Alain Vaissière utilisent une technique particulière qui produit un effet assez original

Les créations d'Eddy Panger sont à la fois rock'n roll et écolo (c'est de la récup' valorisée)
Dans son genre, Bertrand Mahieu fait lui aussi du neuf avec du vieux
Corinne Chapelle, dite Coco Galette, produit des tableaux textiles où l'inextricable devient une qualité
Georges Dumas crée de la sculpture numérique, intéressant, non?
Philippe Jérémie
Valérie Bidaud a le mérite de faire dans le jamais vu
Elaura Une Toile, c'est de l'humour au goût douteux mais qui sommes-nous pour juger?...

lundi 19 mars 2018

CONTACT#1: B-"BOING" ou l'art du rebond

Le Suprême scandait il y a 20 ans: "A mon contact le hip hop reste compact!". En 2018, le refrain est plutôt "elle a dansé ma choré"... Justement, en matière de chorégraphie dite urbaine, il y a du nouveau et du lourd (enfin du léger en fait).

Cette perf de ouf, dans laquelle 4 danseurs se projettent tantôt en synchronie, tantôt en solo, tantôt en canon, mais toujours à corps perdu et littéralement contre le sol, alternant rythme haletant (sur une simple instru' à base de basse), puis morne (en silence), cette perf' de ouf, disais-je, a le mérite de réinitialiser le genre de la danse hip hop: ce n'en est point. C'est de l'ordre de la puls(at)ion vitale, en mode reboot.

 CONTACT#1

Ou bien c'en est de la nouvelle, épurée, dénuée de ses codes galvaudés, de la moderne, de l'abstraite, à mi-chemin entre l'acrobatie, la gymnastique et des tentatives d'exprimer quelque chose grâce à des gestes inédits pleins de délicatesse et de force. Où l'on peut lire la fragilité de l'Homme face aux éléments. Du jamais vu!



La battle d'Hip Opsession est à voir ou à revoir là (mais ça n'a rien à voir):
https://www.arte.tv/fr/videos/081357-002-A/hip-opsession-battles-de-danses-au-sol/

jeudi 8 mars 2018

SOMETHING NICE TO SEE IN NANTES



On dirait que "la belle endormie" s'est bel et bien réveillée...

EXPO F.M.R

Le restaurant solidaire Pierre Landais, sis sur l'île de Nantes au beau milieu des grues et des tractopelles, est voué à disparaître et l'on pourrait s'en réjouir si sa fermeture et sa démolition signaient la fin de la précarité de ses usagers...














Une expo punky-trash célébrant le travail social et ses bénéficiaires, à voir absolument avant le samedi 17 mars.

DES TALENTS D'ICI CREUSENT UN SILLON POUR LA BONNE CAUSE...

  Comme pour la 1ère édition de PARAGES x P(ART)AGES, le Secours populaire a souhaité valoriser l’accès à la culture sous de multiples form...