mardi 8 novembre 2022

DES CARRÉS DE SOI(E) À ADMIRER ESPACE MIRA... ET POURQUOI PAS?


Emeric Rousteau pris en photo avec sa création, un bandana, de nuit, devant une peinture murale qu'il a réalisée à Nantes en octobre 2022.
Crédit photo : Gregg Bréhin

https://miraespaceboutique.com/espace/artistes/emeric-rousteau/

 

Foulard signé Makiko Furuichi, et baptisé "Toute Petite Amazonie #2", en vente à la boutique de l'espace Mira, au prix de 280€. Crédit photo: Gregg Bréhin.

https://miraespaceboutique.com/espace/artistes/makiko-furichi/

eSPACE mIRA, 1 BIS RUE vOLTAIRE À nANTES, JUSQU'AU 19 NOVEMBRE 2022.
 

lundi 24 octobre 2022

L'OEUVRE LOVEABLE DE KATARINA KUDELOVA

 Cette artiste slovaque présente une exposition intitulée « bec et ongles », où le rapport de l'humanité à l'animalité est questionné, l'occasion de découvrir un univers singulier (+sur Youtube si affinités...).


"Mauvais poil", sculpture à voir à la maison des arts de Saint-Herblain. Crédit photo: bg-photographie.com

Quel est le concept de votre œuvre récente: ce rapport fort entre le feu et la représentation du vivant ? 

Les sculptures en pétards, les fresques inflammables qui déclenchent l'explosion d'objets constitués de pétards et les fausses taxidermies mettent en scène la fragilité de la vie, quelle qu'elle soit. La mort est sous-entendue, elle fait partie intégrante de la vie et de chaque  œuvre que je conçois:  le feu et les pétards contiennent en eux la disparition, la peau d'un animal narre le corps qu'elle enveloppait.

Comment la reçoit généralement le public? 

Les réactions sont variées, rarement tièdes. Il y a des visiteurs amusés, parfois outrés et il m'est arrivé qu'un monsieur venu sur les conseils d'une amie ait dû quitter l'exposition parce qu'il n'arrivait pas à regarder. Je suis touchée de susciter des émotions.

Pourquoi exposer ici en particulier? 

J'ai été invitée par la coordinatrice du département arts plastiques de la Maison des Arts de Saint-Herblain, qui axe sa programmation autour du thème "Le Sauvage".

Bec et ongles, exposition de Katarina Kudelova, jusqu'au 30 novembre, à la galerie de la maison des arts de Saint-Herblain, 26, rue de Saint-Nazaire à Saint-Herblain. Visites commentées le mercredi de 14h30 à 15h30 ou sur rendez-vous. 02 28 25 25 80. www.maisondesarts.saint-herblain.fr 


mardi 11 octobre 2022

CHELOU, VOUS AVEZ DIT CHELOU ? COMME C'EST CHELOU !

A l'approche de la Toussaint, ou d'Halloween, ou encore de Dias de los muertos, voici un petit spectacle vivant tournant justement autour de la mort. Marrant, non ?

Ce mois-ci, le Nouveau Studio Théâtre, situé dans une ruelle du haut quartier Saint-Félix, accueille l'artiste plasticien et performeur Louis Ponsolle et son spectacle RadioNecro. 

Découvrons le travail de ce jeune artiste, axé sur la figure du fantôme : « Devant nous, une chapelle ardente. Ou peut-être bien une loge de théâtre. Dans cet espace suspendu, des fantômes passent, comme si leurs vies n’avaient jamais pris fin. Derrière les couronnes de fleurs et les ecchymoses, ils nous parlent de souvenirs de familles, de rites intimes, de blessures métamorphosées, et surtout, d’amour...

RadioNecro se veut une tendre messe où sont conviés nos disparus : entre un cabaret de la mort et un rêve halluciné », prévient le communiqué.

 

Tout à coup, un inconnu vous offre des fleurs;)

Âmes sensibles, ne pas s'abstenir

C'est à travers une performance indisciplinée que Louis Ponsolle questionne notre rapport aux morts: comment ceux-ci continuent-ils de hanter nos vies et nos imaginaires. Il 'dresse' une parabole intime empreinte de poésie à travers un travail textile, d’installations et de jeu avec les codes du transformisme, à voir pour le croire.

Les représentations de RadioNecro auront lieu jeudi 20 et vendredi 21 octobre à 20h, au Nouveau Studio Théâtre de Nantes au 5, rue du Ballet.

www.nouveaustudiotheatre.com

 

mercredi 21 septembre 2022

ON AIME BEAUCOUP CE SACRÉ ASSOUKROU

  Né en 1995 à Bonoua en Côte d’Ivoire, il vit et travaille entre Lille, Paris et Abidjan. Après un bac arts obtenu en 2014, il poursuit un cursus en histoire de l’art et archéologie à l’Université de Paris, puis à l’école supérieure d’art et design de Tours en 2021.

Son travail s'inscrit dans « la quête d’une singularité où se confrontent des références allégoriques, prophétiques et du sacré africain, naviguant autour de l’iconographie du siècle des Lumières. Cette confrontation a pour objectif de se distancer de l’histoire douloureuse du monde pour construire un récit de guérison : pas une solution/réponse à la souffrance ou à la violence, mais découvreur du monde comme un filtre au travers desquels j’observe la violence et sa capacité de
mutation. 

Mes créations, qui utilisent des matériaux tels que le bois, le kraft, le tissu et la toile, se composent majoritairement d’installations et de supports visuels peints. Souvent imposantes par leur volume, elles enveloppent le spectateur dans un environnement graphique qui est à la fois poétiquement étrange et empreint d’espoir ».

A voir jusqu'au 9 octobre à la galerie l'Atelier, 1 rue de Chateaubriand, dans le cadre du Clou, biennale de la jeune création des amis du musée d'arts de Nantes.

www.assoukrou-ake.com

 



vendredi 5 août 2022

PRISE D'ASSAUT, LA NOUVELLE GOGUETTE DE L'ANCIENNE PRISON REFERME POUR REPRENDRE SON SOUFFLE

On a parlé au directeur de la new place to be du moment à Nantes, la Goguette, installée dans l'enceinte de l'ex-maison d'arrêt historique de la ville. 

Le lieu n'ouvrant qu'à midi en semaine, Steve Texeira nous a expliqué à travers les barreaux (un comble) que pour "bruncher le dimanche, il faudra attendre le 14 août", où l'on pourra profiter de la jolie terrasse ensoleillée et des mets à la carte (pas de formule mais des prix corrects avec un croissant à 2€). 

Ouvert officiellement cette semaine, le spot a été rapidement victime de son succès, du coup, les horaires ont été revus à la baisse, car avec le personnel déjà épuisé en seulement quelques jours d'exploitation, le spectre de la grande démission qui frappe actuellement le secteur de la restauration effraie les chefs d'établissements.

Ce qui effrayait les gens avant, (en fait ma mère qui habitait le quartier quand elle était petite, circa 1960) c'était les cris des détenus qu'on entendait depuis les rues Descartes ou Deshoulières à l'époque. Comme quoi les temps changent.

La devise en exergue du site: "joyeux festin où la liberté est de règle", est drôlement tournée, non? Et que dire de l'expression "privaTISAtion de liberté" maladroitement amenée dans l'historique de présentation? 

Espérons que c'est un sans fautes dans l'assiette...

www.goguette-nantes.fr


mardi 5 juillet 2022

DIRECTION LA GACILLY, À UNE HEURE D'ICI

Si, tels David & Jonathan, vous vous demandez encore quoi faire pour les vacances, rendez-vous à la Gacilly pour y admirer la beauté des lieux, d'une, et vous délecter du plaisir des yeux qu'offre l'exposition photo en plein air, de deux. Pour cette 19è édition, le thème est Visions d'Orient, on allait forcément pas la louper celle-là.... Ah oui, et en plus, c'est gratuit! On s'y voit?

Cliché signé Shah Marai/AFP

https://www.festivalphoto-lagacilly.com/photographes/shah-marai-wakil-kohsar

vendredi 24 juin 2022

RENCONTRE AU JARDIN AVEC JEAN JULLIEN

 Jeudi, conviée à rencontrer un dessinateur du cru à l'humour pince-sans-rire comme je les apprécie, je n'allais pas rater l'occaz', trop belle, de questionner le gonze, qui, comme moi, est un Nantais ayant vécu à Londres (lui 13 ans, moi 3) où la culture est une seconde nature.

La question qui me préoccupe étant: qui sont les talents londoniens de l'illustration qui l'inspirent? "Euh, ah lala, comme ça à brûle pourpoint c'est dur car il y en a plein...", m'avoue l'homme à la voix grave façon Roméo Elvis qui détonne avec la douceur de ses créations. "Je dirais mes potes, Mr Bingo et Wilfrid Wood", finit-il par lâcher. 

Comme je suis curieuse et partageuse, voici les liens vers les travaux de ces messieurs:

http://www.wilfridwood.com/

https://mr.bingo

Enjoy and you're welcome!


C'est le fils à Mick Jagger ou quoi? Ah non c'est Jean Jullien, la star locale du dessin grinçant, ici interviewé par TéléNantes en compagnie de son metteur en volumes Franck Coutant (l'un croque, l'autre sculpte).

Jean Jullien pose devant l'un des personnages publiés pour la 11è édition du VAN, le défileur, à retrouver au jardin des plantes, qui déroule la fameuse ligne verte avec un air ingénu. Notez la ressemblance entre le créateur et son sujet.

Le débitumeur enroule l'asphalte pour laisser la place à une mini prairie fleurie sur un îlot de chaleur urbain, réussissant l'exploit de rendre funky le parking Duchesse Anne.

Rendez-vous le 29 juin pour voir le hisseur placardé sur la façade de l'Hôtel de Ville.

www.jeanjullien.com

vendredi 3 juin 2022

"JE PRÉFÈRE MANGER À LA CANTINEEEE...

 ...avec mes copains et mes copineeeees!"

C'est sur cet air cu(cu)lte de Carlos, chantre de la joie de vivre comme on n'en fait plus, que je vous annonce la réouverture estivale de la Cantine du Voyage, qui, cette année, change de proprios, et pas que...

Les grandes tablées en bois sous les serres restent, elles, pour resserrer les liens entre les commensaux, amis ou inconnus, car c'est ça qu'on aime et pourquoi on y revient. Vade retro Covidas, on y sera 400 au max!

Le service passe en mode self, eh oui on est à la cantine!

Radis d'ici, courgettes de là, carottes et céléri sublimés par des dips fromagers et betteravés, la Cantine à l'heure de l'apéro fait rimer Van avec végan.

Si la cuisse de poulet d'Ancenis ne sera plus au menu, on gagnera peut-être au change avec une formule unique à base de brochettes (poulet/maquereau ou veggie), accompagnées de patates, boisson et fondant baulois en dessert. 

Le tout à 14 balles, pas très salé pour les grosses dalles, tandis que la formule enfants sera à 10€. Que demande le peuple? Qu'arrive la date de lancement officiel, le 27 juin, de cette nouvelle mouture, et puis les amis extra-Nantais en villégiature. 

Las, on n'y pourra plus pétanquer à l'apéro, z'ont enlevé les pistes! M'enfin on se rassérénera sur les transats avec vue sur les couchers de soleil en bords de Loire, inamovibles ceux-là, et l'on profitera d'une cuisine locavore sans chichis, comme l'ambiance, musicale les week-ends. 

Les plus téméraires iront cavaler sur la Colline, accessible (sans chaussures) jusqu'à 77 ans, midi et soir.

À l'aise (Jean) Blaise: le DA du VAN a l'air confiant avant le lancement de la 11ème édition de l'événement.

www.lacantineduvoyage.fr

mardi 10 mai 2022

LA TABLE ÉBÈNE A (PRESQUE) TOUT BON

 

Un nouveau resto « african chic » a ouvert fin avril quartier Graslin. 

Idéalement situé en face de l'entrée du Cour Cambronne, la déco chiadée et minimale (tables en simili marbre, assises en textile écru et tabourets de velours jade, signature olfactive accueillante et ambiance sonore afrotrap) rattrape les bévues commises par une direction qui en manque dans son concept : à la carte, yassa, thiep, mafé et même fonio se commandent sur tablette, on est sur du resto 2.0, sus au papier ici!

 


Avant/Après: on lui a fait un sort à ce bar, non mais!

Dans l'assiette, ça se complique : le thieboudiène déconstruit (éclaté, oserait-on dire) est certes joli mais la saveur manque à l'appel, et au palais. Le riz n'a que la couleur du bouillon tomaté, et est trop chiche en sel (un comble, le flacon de Maggie vous est apporté à table) tandis qu'une sauce verte posée en virgule n'a ni queue ni goût, les légumes (au nombre desquels manque la sacro-sainte aubergine) sont trop cuits et déclinés en superposition esthétique, mais ne se mélangent pas bien au reste, refroidis, comme l'appétit.

Et si le service se veut à la hauteur de cette tentative de gastronomiser la « cuisine à tata » avec, excusez du peu pour un plat censé s'apprécier à la main de base, le couteau à poisson sorti pour faire la peau littéralement au bar entier (et ratacuit itou) servi façon side order, le côté too much nous laisse baba...

La boulette suprême ? Du pain servi avec le riz montre que les bases de la gastronomie sont salement challengées là. Bon point cependant pour le jus de bissap blanc, méconnu et bienvenu en accompagnement.

Bon, les tarifs étant assez raisonnables pour cette expérience plus visuelle que palatale (16€ le thiep), on pardonnera ce genre de détails mal à propos, ainsi que celui des plombs qui sautent en plein coup de feu, avec le serveur s'écriant comme lors d'un délestage dakarois : « Veuillez nous excuser, Messieurs, Dames, c'est l'Afrique! »

www.table-ebene.fr

WHAT THE HELL(FEST WARM UP TOUR)?

mardi 3 mai 2022

OH MY GAD, DU COUSCOUS DIAL LA WALIDA À PORTÉE DE TOUS!

Mardi 3 mai, au lendemain de l'aïd al fitr, l'enseigne Walida prenait officiellement ses quartiers à Nantes, rue Pitre Chevalier, quartier Pont Saint Mihiel. Et nous a éclaté (le bide).




Le waliguez se mange à l'aise (existe en version waligane, végane)

Walida, c'est la marque de restauration lancée par la mère de Gad Elmaleh, Régine, qui, en bonne Marocaine, maîtrise le sujet. 

Je l'ai goûté, profitant de l'offre d'ouverture qui régalait les 100 premières commandes, et alors que 9 ans de vie au Maroc coulent dans mes veines et que je ne rigole pas du tout avec ça, bah comme dirait Gad, c'est "walidé"!

Il y a du goût, de la mâche, c'est beau, bien présenté, pas cher, épicé tout!

Le seul truc qui chagrine, c'est qu'il faille le commander via Deliveroo et là, niveau rse, ça le fait pas, mais bon il faut dire qu'un couscous des familles, en vrai, c'est à la maison que ça se mange (et de préf' le vendredi midi;)

Walida, 30 rue Pitre Chevalier à Nantes.

Petite précision de taille: il s'agit d'une adresse franchisée donc n'espérez pas y croiser l'humoriste ni sa mère...

https://www.instagram.com/reel/CYtmf3Bqa1h/?utm_source=ig_web_copy_link&hl=fr

mercredi 20 avril 2022

SHOOF COMME C'EST BEAU, BRO'!...

Très belle découverte que celle faite grâce à Anouk Durocher, journaliste nantaise et co-commissaire de l'exposition dédiée au graff tunisien, à voir jusqu'au 24 avril à l'espace Cosmopolis. 

Repéré parmi les talents mis à l'honneur, l'artiste tunisien Shoof et son calligraffiti moderne, qui orne pièces et façades de Tunis à Paris, de son trait épais aux couleurs métalliques, redonnant à la lettre arabe ses lettres de noblesse, forcé qu'on est de la regarder ("chouf" en arabe) en mode monumental. W chokran bzef ya khouïa!



https://cosmopolis.nantes.fr/


jeudi 10 mars 2022

LE REGARD DE SAHAR

 

Portrait de la grand-mère de l'artiste

Jahida Sahar Elham posant devant ses photos à la maison de quartier de la Bottière, où elle les a exposées jusqu'au 8 mars.

Si ce regard vous parle, c'est qu'il rappelle le fameux portrait signé Steve McCurry, "la jeune Afghane aux yeux verts", datant de 1984.
 

Jahida Sahar Elham est une jeune photographe afghane qui exposera ses clichés de la vie quotidienne à Kaboul pris entre 2016 et 2019, à la médiathèque Luce Courville à Nantes Nord, du 26 avril au 28 mai. 

www.jahidaelham.wordpress.com


jeudi 3 mars 2022

OUBLIEZ LE "MEILLEUR COUSCOUS DE PANAME", PLACE AU MEILLEUR THIEBOUDIÈNE À NANTASSE

Vade retro Deliveroo ! Chez moi, quand on veut quelque chose, on va le chercher. C'est une philosophie. Car si la paresse est certes un droit, c'est aussi la mère de tous les vices, dit-on (sûrement pas sans raison).

Et comme j'aime bien faire d'une pierre deux coups, autant faire de sa consommation un bonne action. Si vous êtes « épicurieux », le thiéboudiène devrait vous parler : c'est le plat national sénégalais, à base de riz et de poisson fourré d'un savant mélange d'herbes et d'épices, bien assaisonné d'une sauce tomate/aubergine/oignons/poivrons et agrémenté de carottes et de chou. Un régal, qui plus est très sain. 

 


Et puisque la cantine que constituait le resto de Tata Maguette (la maman de l'humoriste Ahmed Sylla) a fermé depuis belle lurette, on a retrouvé sa cuisinière qui officiait jusqu'ici, meskina, dans l'horrible centre commercial de la Boissière, au nord de la ville, espèce de souk indigne en passe d'être fermé, rasé, shehhh !

 

Mama Thiep habite avec son époux dans l'immeuble juste derrière, dans la très mixte rue de la Fantaisie, alors si le cœur vous en dit, c'est 12€ la barquette, tellement bien servie qu'on mange à deux (petits appétits) dessus.

Pour prendre son iep, il faut appeler Mama Thiep (commander une demi journée à l'avance le temps que ça mijote)... Attention, prêts, Googlez (on va pas vous mâcher le travail, rapport à la paresse tout ça) !

mardi 1 mars 2022

LE 23 PASSE À L'AS

  Le 23, c'était l'ancien cinéma Bretagne (1953-1975), sis rue Villebois Mareuil quartier Bellamy. L'endroit faisait partie de la première salve des « lieux à réinventer », propriétés que la Ville cherchait à réanimer/rentabiliser. 

 


Le 23 septembre 2020, au numéro 23 de la rue précitée, l'ouverture avait été fêtée en grande pompe avec la présence de Bassem Asseh, premier adjoint de la Maire, un concert, une expo de graffiti artists, un bar, un coin restauration, une boutique de vinyles...

A droite, Bassem Asseh, premier adjoint à la maire (avec un faux air de Fred Musa, non?), au centre Nicolas Benardeau, directeur de Big City Life et Antoine Leborgne, responsable des lieux.  Tous pensaient de concert à la réouverture qu'un "tiers-lieu, c'est ce qu'on en fait". Bah finalement, rien.

A l'époque, il était question pour Big City Life, l'asso qui le gérait (et accessoirement « le média qui fait bouger la ville ») d'en faire un tiers-lieu où des artistes auraient pu y tenir résidence, différentes générations auraient pu se rencontrer autour d'ateliers variés, comme du tricot, du bridge, des distributions d'Amap, que sais-je encore... M'enfin rien de très punk a priori (quoique méfions nous des tricoteuses) !

La belle salle, avec ses moulures et ses peintures vintage, aurait pu recevoir 599 quidams debout.

Tout ça, sur le papier, c'était bien gentil mais c'était sans compter avec un voisinage réfractaire. Dès l'ouverture, on entendait les mitoyens craindre les nuisances, le bruit, le parking anarchique et la jeunesse qui fumerait (« on ne sait quoi ») sur les trottoirs.

Eh bien, les bougons auront eu la peau (à défaut d'avoir raison) de cette tentative de faire revivre ce quartier bourgeois et mort, où la seule animation est la messe du dimanche à Saint-Pasquier. Une pétition a tourné et la mairie a décidé mardi 22 février 2022 de refermer définitivement le 23. Décidément, quand ça veut pas, ça veut pas.

La sortie, c'est par ici!

https://www.bigcitylife.fr/actu/le-23-suspendu/

vendredi 18 février 2022

LE MEILLEUR DE L'ART CONTEMPORAIN CHEZ OLIVIER MEYER


 

Paul Granjon s’intéresse à notre relation à la technique et questionne ses effets sur l’individu et la

civilisation. Il fabrique des robots et autres machines pour des expositions et des performances depuis 1996. Son travail est connu pour une combinaison caractéristique d’humour et de questions sérieuses, livré avec des machines absurdes utilisant des composants recyclés. Les travaux actuels de Granjon sont portés par un agenda écologiste et participatif. Il enseigne les arts plastiques à la Cardiff School of Art and Design, au Royaume-Uni.

Pour l'exposition collective d'art contemporain « Soyouz 4 - 21 », il propose ‘On est foutus’, une sculpture murale entièrement composée de matériaux trouvés, recyclés ou d’anciens stocks. Les techniques marient sculpture sur bois et électronique programmable, avec électricité fournie par un générateur manuel qu’actionnent les visiteurs. La pièce diffuse un message visuel tragico-comique, comme quoi il faut s’en faire mais pas trop.

A voir à la galerie Olivier Meyer au 104, rue Paul Bellamy sur rendez-vous.

mercredi 9 février 2022

CHAMPION OF CHAMPIONS

 






QUOI: Projection en mode fan zone de la finale de la CAN (coupe d'Afrique des Nations), match opposant le Sénégal à l'Egypte et que les Sénégalais ont remporté pour la première fois au terme d'une session de tirs aux buts (4-2) intense en suspense.

QUI: une asso d'étudiants sénégalais avait convié des membres de la communauté (and co.), peu nombreux vu que le match était aussi retransmis sur la TNT.

QUAND: dimanche 6 février 2022, entre 19h et 23h.

OÙ: Maison de quartier des Dervallières à Nantes.

COMMENT: Ambiance joviale et cordiale (preuve que la fête est plus folle sans alcool) et gentille hystérie collective sur la fin avec cris, rires et danse improvisée au son de Youssou Ndour.

POURQUOI: Parce que même si on n'aime pas le foot, c'était the place to be, avec un peu de chaleur humaine et de raisons d'espérer dans ce monde de b(r)ut(es), bi!

mardi 8 février 2022

DES TALENTS D'ICI CREUSENT UN SILLON POUR LA BONNE CAUSE...

  Comme pour la 1ère édition de PARAGES x P(ART)AGES, le Secours populaire a souhaité valoriser l’accès à la culture sous de multiples form...